He venido al desierto…

Don’t worry, we are not ready to write in Castellano yet, though the beginning of this song by Lhasa fits perfectly with the landscapes around. However, as our families requested it and for our pleasure, we’ll write these few words in French...

A la demande generale un grand bonjour a tous en francais !!

Apres un retour relatif a la sedentarite a Mendoza puis Santiago, nous sommes repartis sur les routes de l’Amerique du Sud, en direction du nord du Chili. Les jours comme les paysages se succedent sans pareil, le Chili offrant une largeur moyenne de 200km seulement entre le Pacifique et les Andes. Ceci nous permet donc d’osciller entre ocean et haute (voire tres haute) montagne en un rien de temps.

En bons plagistes, nous avons donc commence par la cote Pacifique avec la decouverte du pittoresque port de Valparaiso. Maisons aux mille couleurs, dedale d’escaliers et de ruelles offrant chacune une vue sur le port : ca sent le romantisme et la poesie a chaque carrefour et on comprend aisement que Pablo Neruda ait possede une maison dans la ville... Je me serais bien vu avec mes grattes dans son bureau, sous les combles, surplombant la baie...Treve de reveries !! Nous nous rendons ensuite a La Serena, une des villes coloniales les plus anciennes du Chili. Nous profitons la-aussi de l’animation du Pacifique et, de ce port, d’une escapade vers la Vallee de l’Elqui, coeur de fabrication du Pisco, alcool local. Histoire de vous rassurer, on a note tout le process de fabrication, on est prets a distiller a notre retour, et SURTOUT on sait deja comment l’utiliser en cocktail...

Derniere etape avant Calama d’ou nous ecrivons : Copiapo, ville entouree de montagnes offrant des plages parmi les plus belles du Chili a l’Ouest et de hautes montagnes a l’Est. Apres notre premier vrai bain dans le Pacifique, nous avons loue un pick up pour visiter le parc de los Tres Cruces et le Laguna Verde a la frontiere argentine. Nous fleurtons pendant deux jours avec les 5000m d’altitude et prenons nos marques avec notre vehicule tout terrain: terrains escarpes et hostiles (tres hostile la nature), usage de siphons pour remplir notre resevoir (c’est pas si mauvais que ca le 95 sans plomb finalement), on ne se lave pas (meme si ca, ca devient un grand classique)...L’aventure c’est l’aventure !!!

Outre l’altitude, nous commencons a sentir egalement notre changement de latitude, venant de franchir le tropique du Capricorne. Nous passons la plupart de notre temps en region desertique et aride: les etendues de sel, les roches et leurs mille couleurs devenant l’attraction de tous nos deplacements : on a de quoi vous fournir en fond d’ecran a notre retour !!!

Et nous voila a Calama, dans les starting blocks pour San Pedro de Atacama, sa vallee, ses sources thermales... Nous avons atteint mine de rien le tiers de notre voyage...Cela merite un petit bilan. Comme vous avez pu le comprendre en anglais dans les precedents articles, Matthias et moi traversons une crise de couple profonde et irremediable, et malgre le compromis d’usage qui nous lie, nous ne sommes pas mecontents de n’avoir plus que deux longueurs a accomplir...

BLAGUE !!!

Treve de plaisanteries, le temps passe beaucoup trop vite et, chose a craindre, nous nous entendons toujours bien... Nous nous sommes retrouves dans nos jeux de collegiens et dans l’accomplissement de nos reves par le voyage, et nous plongeons de nouveau avec amusement dans nos differences (fondamentales :)) et notre complementarite qui demeurent quasiment inchangees. Voila de quoi rendre le voyage encore plus riche, chacun y allant franco de son grain de sel !!!

Un grand merci egalement a Julien, notre premier compagnon de voyage, exemplaire (bien qu’il ait reussi a me refiler l’accent lillois, bah ouais hein !!!). Il nous quitte deja dans quelques jours, apres deux semaines de vadrouille commune. Bon retour a Londres et mucha suerte pour ton nouveau job a la city!! On attend ton commentaire perso sur le blog...!!

Grosses bises a tous et a tres bientot pour de nouvelles aventures.
Matias, Amancio y Juliano